ATTENTION : ce site est réservée à des lectrices averties.

Il traite de la chirurgie des seins qui tombent et retrace mon aventure dans cette intervention. Des images de seins de tous genres, ainsi que des photos post-opératoires peuvent choquer.

Pour rendre mon blog utile, je ne cherche ni à plaire, ni à montrer une image avantageuse de moi-même. Ne souhaitant offenser personne, merci de bien vouloir quitter cette page si votre sensibilité ne vous permet pas d'aller plus loin !

Aux autres, bonne lecture !

jeudi 14 avril 2016

Moi, mes seins, la décision d'opérer

Ceci est le tout premier article du blog.

C'est il y a 10 ans, que j'ai découvert que l'on pouvait remonter ses seins grâce à la chirurgie esthétique.

Il y a 10 ans, mes seins tombaient un peu, mais moins qu'aujourd'hui. "Les seins qui tombent", "les gants de toilette" ... une honte, un consensus de la laideur, une chose inavouable.


J'ai dit qu'ici pas d'ego,  que la vérité. 

Si les photos de nénés qui tombent te fiche le tournis, mieux vaut ne pas rester :)

Je suis grande, avec des formes, un beau visage, une aura plantureuse, du bide et trop de fesses, bref niveau séduction tout roule. Les prétendants se bousculent au portillon. J'arbore en plus de tout ça, un beau 100C, bien mis en valeur qui fait envie. Ce que vous n'imaginez pas, c'est que lorsqu'on a du monde au portillon,
avoir les seins qui tombent, derrière ce physique plaisant est un secret difficile. Comme une grosse arnaque. Personne ne s'en doute, de ces seins horribles que je cache. Bien que sexuellement active et gourmande, je n'ai JAMAIS réussi à les montrer debout, avec la gravité. Les hommes ne comprenaient pas.

Les beaux seins en soutif

Le drame



En effet, mes seins avaient l'air tout à fait normaux allongée.

C'était il y a dix ans. J'ai depuis eu des variations de poids, et des variations hormonales qui les ont empirés. Des vergetures sont apparues sur le dessus. Elles ne se voient pas avec un soutien-gorge, car ceux-ci remontent la peau, mais à poil : c'est la cata. Même allongée mes seins, ça ne le fait pas.

De plus j'ai un sein plutôt bonnet D et l'autre C.


Ca tombe sur les côtés


De toute façon, à poil je ne montre toujours pas mes seins debout.

J'ai rencontré l'homme de ma vie, il y a plusieurs années de cela, mon meilleur ami, mon meilleur amant, mon frère, mon âme soeur, ma moitié. Bref, le genre de truc que la plupart des gens ne croient pas exister.

Je le dis, car si la cure de ptose est mon choix personnel, mon homme a un rôle important et son soutien est primordial.

Il sait mon soucis avec mes seins. Cela ne nous empêche pas d'avoir une sexualité endiablée, où mes seins ont le beau rôle, il s'en occupe à merveille, les adore sincèrement et ils nous donnent beaucoup de plaisir à tous les deux. Allongés.

Car c'est toujours pareil : je ne lui montre pas debout. Ca prive de pas mal de positions assises sympas.

Mais je lui ai carrément dit : "mes seins tombent, j'ai pas envie que tu vois ça quand je suis debout". Et il a compris. Nous avons parlé de l'opération plusieurs fois ces dernières années, et j'ai senti que le moment arrivait (c'est aussi le moment où les thunes sont sur le compte hihi :)).

Il y a 10 ans, la lecture d'un blog (voir ici) m'a poussé à longuement réfléchir, je savais qu'un jour, je ferai cette opération.

J'ai mis quelques années à me regarder dans le miroir, avec ces seins tombants, et à me dire :


"Mieux vaut-il ces seins tombants ou des beaux seins mode Frankenstein?"


Dilemme de toutes les femmes intéressées par l'opération.

Un jour, je me suis dit "mieux vaut les cicatrices".

Les années sont passées, entre études, chercher sa voie, résoudre ses soucis de famille, se poser, découvrir qui l'on est, et le moment est venu : j'ai l'argent pour l'opération, j'ai le créneau enfin, un couple solide, le soutien et je sens qu'un cycle se finit pour laisser place à un autre.


Let's go.